La plupart des pistes sonores des /Videaudios/ sont dérivées de travaux anciens, souvent bien antérieurs à la réalisation des images.
Elles ont été réalisées indépendamment des images. Cependant elles ont toutes été retravaillées dans ce but spécifique et certaines ont trouvées là un espace propice.
Jusqu'à présent les pistes audios et vidéos ont été assemblées sans autre considération que la durée. Dans certains cas c'est l'image qui a déterminé la durée de la pièce, dans d'autres cas c'est le son.
Il est maintenant question que la durée de certaines pièces soit déterminée indépendamment. Il n'y a pas forcément de raison de continuer comme ça. Il se peut que d'autres flux moins repérables dérivent déjà vers d'autres régions... Mais pour l'instant la durée semble la dimension la plus probable... (mai 2010).
(Archive) Ollivier Coupille est né à Aix en Provence en 1952 et vit et travaille à
Paris. Il a participé aux Ateliers de Takehisa Kosugi à la Sainte-Baume
en 1979-80 ainsi qu' à plusieurs de ses concerts. Depuis 1982 il a participé
à plusieurs Festivals en Europe, au Japon et au Canada. Ses installations
sonores ont été présentées dans diverses galeries
à Paris et en Hollande. Plusieurs de ses travaux ont été
enregistrés et programmés par la radio (France Culture -
VPRO Radio, Hollande - CBC Radio Canada)
La première performance de "Maille"
a eu lieu pendant le 13ème Sound
Symposium à St John's
(Newfoundland) en Juillet 2006.
Je travaille à des processus d'accumulation d'images, à des fractures et sautes de motifs. Je filme incessamment l'image passant par des écrans divers. J'aimerais rendre visible l'hésitation du mouvement se déroulant.
Videaudios : rêve amusculaire.
J'aime l'idée du métrage. Du kilométrage.
Je rêve d'une image/son coulante.
Une image/son aux aspérités aléatoires.
Une image secouée-imprévue.
Une image/son à flot : l'esprit ne s'accroche pas.
Ça coule -moins d'une seconde, 1 minute, 6 heures.
De biais. Le cerveau enregistre la lumière cathodique.
Ça fait écho à tout ce qui coule autour/en nous.
Videaudios : du clapotis.
De l'infraction macroscopique.
L'oeil caméra capte un évènement.
Videaudios ou plutôt le contraire d'un évènement
Image/Son : bruissement, rides de temps. Poumon absorbant. Association végétale.
Videaudios n'a pas d'épaisseur.
/Note du 1er avril 2010/
Ces Videaudios//vignettes livrés à NOTES/ sont des échantillons. Ils sont liés au dispositif /Benthos/Trame/ et indépendants. De «grands métrages» de durée illimitée sont en friche. /All over patterns/, motifs ouverts aux paramètres aléatoires, les micro-boucles sont assemblées. Les motifs se propagent. Chacun a sa propre vie. Le maillage sonore et visuel est imprévisible. Nous disposons d'une réserve/grenier d'images et de sons Videaudios. L'image/son tricote l'espace et le fluidifie. Note du 2 avril 2010.
Site de SH : http://webmastersite.perso.neuf.fr/index.htm
(archive) Un écran, des archives, la lumière et le temps : je suis cette animale qui hyberne et fonctionne sur ses réserves en désertant le monde par intermittence.
Chaque jour alors que la nuit devient jour je reste ébahie par cet événement.
Chaque jour à l'heure bleue, celle qui précède la conscience entre sommeil et éveil j' ignore l'idée qu'il est trop tôt ou trop tard. Je réunis des poussières visuelles et des fragments de correspondance/ insoumise avec mon ami Eneas.
NOTES gîte d'étape durant ce laps de temps devient un lieu possible. J'y dépose un sédiment virtuel celui qui apparaît sur ma rétine des yeux quand je les ouvre.
Visiter également son site : http://sofihemon.net
Archive 2001
peintre. Invitée à intervenir à TORREAO en septembre 2000 (" comment faire proliférer l'idée originale en même temps qu'on la réduit? ").
Comme me dira Elida avec humour, après notre dialogue, " nous commencions à peine la discussion ".
Richard Bernaer vit à Velles (Indre). "J'ai commencé à écrire il y a
une trentaine d'années.La correspondance, qui prend peu à peu le pas
sur le journal personnel, représente pour moi un des plus beaux volets
de l'écriture. Elle tient une place croissante dans ma vie. Souvent,
les lettres se mêlent."
Chroniques "Fonge et Florule" : http://richard-bernaer.blog4ever.com
Ce blog regroupe des chroniques hebdomadaires écrites par Richard Bernaer traitant des champignons et des plantes sauvages de l'Indre. Chacune est parue dans
Archive 2002
vit à Velles, dans la Brenne.
" Un beau midi, au " George Sand ", devant un " petit noir ", une vacance d'écriture, NOTES FORTES sortent de terre -tel un champignon mycorhizique- lequel est toujours un petit miracle de la nature, une convergence de facteurs complexes.
NOTES FORTES comme la synchronie, la simultanéité, le concours de circonstances, le jeu d'affinités, le tissage, le réseau, les fils de la vierge...
de rencontres, d'événements, de lettres, de lectures, de projets et d'un lourd passé de voyageur :
- voyage de l'été - Pays de Galles - Ecosse - où je note : " LE VOYAGE FAIT REMONTER DES CHOSES GRAVES "
- lettre de Catherine, qui me fait part de ses réflexions sur la prise de notes
- lecture du roman de Cat - miroir de mon propre " roman " de jeunesse, " roman " de voyage - qui me conforte dans l'idée que mon écriture se tient dans l'écrit intime, la correspondance, le fragment, la note.
- lettre de Catherine, qui m'annonce une troisième publication de mes textes dans sa belle revue NOTES
- lettre de Marie-Hélène, qui me confie qu'elle a enfin envoyé ses " Notules d'aube " à NOTES
- une soirée thématique sur le voyage, animée par Gérard Laplace -lequel nous fait part de son projet sur le CARNET DE VOYAGE
- la mise en orbite de Gérard Lelou - avec ses notes et " cut-up " - autour de NOTES
- le besoin cette année - pour compenser mon " immobilité professionnelle " - d'un solide projet d'écriture
- l'horizon heureux d'ouvrir une nouvelle facette " écriture-dessin " avec Evelyne Ferrand
- des lectures fortement imprimées et présentes en mon esprit :
Julien Gracq, avec ses Carnets du grand chemin - cette somme " anachronologique " de notes sur les paysages
Et surtout Michel Leiris - L'ge d'Hommee - qui touche au plus profond del'écriture, extirpe son érotisme adulte du terreau de son enfance
- la puissance évocatrice et analogique de l'expression NOTES FORTES
- en relation avec EAU- FORTE,
dans le signifiant sonore et dans le signifié :
révélation de l'oeuvre, du signe gravé par décapage acide (à savoir par la conscience dans l'écriture), valeur, rareté, unicité d'un livre illustré d'eaux-fortes originales,
et en correspondance avec EAU LOURDE, CHOSES GRAVES, LOURD PASSE DE VOYAGEUR.
NOTES FORTES comme un fruit mûr, une liqueur d'états et réflexions existentiels, une tentation d'écriture.
(14 septembre 1998. Journal 47, page 139) "