née en 1968 à Paris. Après des études à Lisbonne puis à l'école des Beaux-Arts de Paris et une licence d'histoire de l'art, elle s'installe à Lyon en 1992. Depuis 1995 elle travaille au musée des Beaux-Arts de Lyon, en tant que médiatrice-culturelle. Depuis janvier 2002 elle préside l'association
Médiation Culturelle qui rassemble les professionnels de la médiation culturelle.
Nourrie par le cinématographe, la pensée constructiviste, les mythes antiques et le théâtre, convaincue que "c'est le regardeur qui fait l'oeuvre", elle considère que tous les "événements" (paroles, regards, croisements, rencontres, interprétations...) peuvent avoir des répercussions à l'infini, comme l'imagine la théorie du "butterfly effect", la peinture de Cézanne, et l'oeuvre de Robert Filliou.
En marge de son engagement professionnel, elle poursuit une recherche plastique modeste et polymorphe, utilisant différents médias selon les projets, les circonstances et les contextes (dessin, photo, couture, photo-montage, vidéo, écriture...).
Le carnet de notes et l'agenda sont les outils de travail et des moyens d'ancrage quotidiens. Ils sont des armes contre Cronos. Archive 2002
née en 1968 à Paris. Après des études à Lisbonne puis à l'école des Beaux-Arts de Paris et une licence d'histoire de l'art, elle s'installe à Lyon en 1992. Elle vit aujourd'hui à Villeurbanne et travaille depuis 1995 au sein de l'équipe du Service culturel du musée des Beaux-Arts de Lyon. En tant que médiatrice-conférencière, elle accueille quotidiennement des groupes de visiteurs qu'elle accompagne dans la découverte des collections permanentes et dans les expositions temporaires. Elle coordonne depuis 1997 les actions menées avec les publics "minoritaires" (personnes handicapées, associations humanitaires, hôpitaux psychiatriques...). Depuis janvier 2002 elle co-dirige le Service culturel et préside l'association Médiation Culturelle Rhône-Alpes. Elle milite pour la reconnaissance du métier de médiateur culturel qui, par opposition au métier de guide traditionnel, suscite et accueille la parole du visiteur quel qu'il soit, comme riche de savoirs et de compétences. Convaincue que "c'est le regardeur qui fait l'oeuvre" et que les plus petites paroles énoncées devant les oeuvres constituent la base d'un nouveau regard vivant et réactualisé sur l'art et l'histoire, elle tient à être attentive à la moindre des choses qui se passe lors des temps d'animation au musée, et notamment entre les différents participants. Plus généralement, elle considère que tous ces "événements" (paroles, regards, croisements, rencontres, interprétations...) peuvent avoir des répercussions à l'infini, comme l'imagine la théorie du "butterfly effect" et la peinture de Cézanne.
Elle note beaucoup de choses pour garder une trace de ces temps étrangement présents et fugaces d'animation mais a peu le courage de les recopier.
Elle développe également une recherche plastique polymorphe et utilise plusieurs médias selon les projets, les circonstances et les contextes (dessin, photo, photo-montage, vidéo, écriture...).
L'agenda est l'outil de travail le plus précieux à la croisée de ces multiples activités. Il organise visuellement le temps. Le système des couleurs permet de rendre plus lisible les différentes tâches de la semaine (réunions, urgences, animations, préparations...).
Le cahier de vocabulaire à rayures avec marge au centre a été acheté le 10.05.02 rue du Président E. Herriot à Lyon. Il a servi de support à une partie des notes professionnelles et de circonstance entre le 11.05.02 et aujourd'hui 29 août. Les notes retranscrites pour NOTES correspondent à la période allant du 11.05.02 au 23.05.02